Le cadre
Le cadre du tableau et l’eau des tables du cadre
J’ai dû me poser une question pour démystifier une appropriation.
J’ai visité un musée, je me suis enrichi, j’ai mieux compris…
J’ai mieux appréhendé le monde.
Une fois de plus, cela m’a réconforté.
Une fois de plus, cela m’a paradoxalement conforté,
Dans le fait de ne pas être seul à poser une question d’enfant !
J’ai dû me poser une question pour démystifier une appropriation de l’Eau.
J’ai dû à
J’ai dû au
J’ai dû art
J’ai dû armer
J’ai dû épurer
J’ai dû grillager
J’ai dû m’armer
J’ai dû quadriller
J’ai dû me concentrer
J’ai dû faire des hybrides
J’ai dû regarder la nature muée
J’ai dû inventer le 2D cylindrique
J’ai dû tendre des liens et des pièges
J’ai dû, stoïque, regarder la nature coulée
J’ai dû regarder stoïquement la nature coulée
J’ai dû donner libre court à une profusion d’idées
J’ai dû retrouver l’homme préhistorique du moyen âge
J’ai dû réveiller la partie paysanne endormie de mon génome
J’ai dû réveiller la partie paysanne endormie de notre génome urbain
J’ai dû traverser mille matières, mille regards et mille collines pour revenir à… au…
A la source de tout… au début, il y a eu l’eau, puis la vie….
Notre survie sera dans le retour à la vie de l’eau !
Un bien vital source de la vie ne peut être un bien commercial !
Comprendre simplement que la qualité de ce qui nous tombe dessus
Aujourd’hui – Demain
Dépend de la qualité de notre égout, de nos rejets à la terre et à la mer…
Hier – Aujourd’hui
Est l’art du développement durable d’une vie urbaine avec un retour à l’eau.
Demain – Après-demain
Si le pétrole a amélioré notre vie, gardons nous de tels objectifs pour l’eau.
Que l’eau, l’eau de pluie qui coule, nous amène simplement la vie.
Que l’eau de pluie qui tombe nous ramène à la vie.
Toute autre base à un développement durable est une mystification !
L’approrpiation de l’eau de pluie à des fins économiques est une hérésie.
Je ne sais si je sors du cadre du tableau ou de l’eau…
Du développement durable ! Je ne sais…
Je ne sais si je sors du cadre du tableau ou de l’eau des tables du cadre…
Du développement durable ! Je ne sais… mais j’achève ce poème !
Que les artistes le continuent.
Que les artistes valorisent sans fin une matière première durable, plastique ou recyclée,
En démystifiant sans cesse l’art pictural premier sans cadre ou avec cadre.
Sans prétention, avec mes remerciements, même si je n’en ai qu’une vague appréhension de la littérature d’expert en la matière.
Qu’on me donne mon autonomie !
Mais personne ne me le prendra, que vous me l’accordiez ou pas !
Sans prétention, je revendique le statut d’artiste de l’eau de pluie.
Cadrez, cadrez, encadrez…. Que de vanité! Tout n’est que cadrage et débordement dans la vie, dans la vie de l’eau, dans la vie de mon art.
L’eau des tables … du cadre… du tableau.
Theophil RAYLAFORT